Chapitre 31

Salut! Désolée pour le retard, vacances obligent ;) Voici le chapitre 31 de mon roman (trèèès niais ^^) et promis! Samedi, pas de retard ;)

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-Que fait-on ? demanda Jo en croisant les bras.

Epauline, assise sur un banc qui surplombait toute la cité, dans la lumière du jour décroissante, répondit :

-On va attendre. On reste ici.

Jo fronça les sourcils.

-Mais je pensais… Tu avais dit que…

-Ce que j’ai dit n’a aucune importance, l’interrompit Epauline, agacée. Je désapprouve le roi, évidemment. Je voulais juste le faire réfléchir sur ses actions inconsidérées. J’étais énervée, c’est vrai… Mais son inconscience, doublée de son impassibilité m’ont fait réagir. Jo hocha la tête.

-Oui, mais… S’ils reviennent…

-Nous nous battrons encore.

-Jusqu’au bout ?

Epauline le regarda pensivement et prit un instant de réflexion avant de répondre.

-Jusqu’à la fin.

-Tiens-la bien, Eden.

-Je fais ce que je peux ! protesta cette-dernière.

-Non ! Non ! Non ! hurla Marica. Laissez-moi, je ne veux pas que vous me fassiez ça… C’est inhumain, LAISSEZ-MOI !

-La ferme ! grogna Evon. Omégon, tiens-la avec Eden, ou fais la taire, mais arrête-la, je n’en peux plus.

Omégon, sans répondre, s’approcha, la tint doucement par les épaules, comme s’il voulait simplement lui parler. Mais son visage soudain s’anima, une expression de haine fugitive passa dans ses yeux et son énorme poing atterrit violemment en plein milieu du visage de Marica. Le sang jaillit.

Marica perdit conscience.

-Tu ne veux toujours pas me dire ce que tu avais demandé à Daron ?

Jo soupira.

-Si, si bien sûr. Je me portais volontaire pour être éclaireur. Pour retourner en tant qu’espion au sein du clan de mon père.

Epauline s’arrêta.

-C’est une bonne idée, non ?

-Je n’en sais rien… J’en ai assez d’ici. Je voudrais juste être là, sans contraintes, avec toi. Epauline, sans gêne, lui répondit :

-Nous n’avons pas le choix, Jo. On se bat pour qu’un jour les enfants de cette cité soient libres. Je pense même qu’un jour, le printemps pourra à nouveau exister sur cette planète. Jo resta pensif. Quelque chose le tourmentait.

-Je me demande où est Piron. On n’a pas retrouvé ni lui, ni con corps.

Epauline acquiesça.

-Il finira bien par revenir, dit-elle.

-J’espère… Pour Laïcia, surtout.

Jo décida, après une brève discussion avec Epauline, de partir. Il fallait mettre un terme à cette guerre, stopper cette violence qui empoisonnait les esprits, mêmes des plus jeunes. Il prépara son paquetage, prit le strict minimum, et après une visite au roi pour préparer les derniers détails durant laquelle Epauline resta prostrée au-dehors, il s’en alla au-devant de l’entrée.

-Tu sauras retrouver la forteresse ? demanda Epauline.

-Tu me connais mieux que ça, répliqua Jo avec un sourire en coin.

Epauline sourit.

-Je suis inquiète, c’est tout.

Pour toute réponse, Jo lui caressa la joue.

-Je t’aime, souffla-t-il.

-Sois prudent, répondit-elle sur le même ton.

Il lui tourna le dos, et bientôt, sa silhouette se fondit dans le décor, happée par la blancheur environnante.

La neige s’était remise à tomber.