Bonjour à tous! Voici le chapitre 42 de mon roman, il n'en reste qu'un après celui-là. Malheureusement, je n'ai pas commencé un nouveau roman (je n'ai vraiment pas le temps en première S) mais si une idée me vient je vous en ferais part et vous me direz ce que vous en pensez, j'écrirai pendant les vacances!
Bonne lecture et à bientôt!
Gabrielle
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L’entrée dans la forteresse fut plus facile qu’ils ne l’auraient tous cru.
Toute l’armée avait été mobilisée pour combattre les derniers opposants Kaelis.
Epauline la première entra dans cet endroit détesté, parfois même redouté.
Jo la suivait, puis Apollon et Emeline, et Laïcia derrière.
Ils parcoururent les couloirs, à la recherche en particulier d’Evon, que Jo et Emeline brûlaient d’envie de revoir.
Le même silence froid pesait sur ce lieu, les mêmes murs suintaient d’humidité.
C’est lorsqu’ils ouvrirent la porte de la matrice qu’ils le trouvèrent. Il était avec Avonie, Triziana et Piron.
Il y eu un silence.
Puis :
-Piron ! Laïcia se jeta en avant, les bras tendus, un sourire comblé sur le visage.
Son bonheur n’avait d’égal que son aveuglement.
Il y eu un tremblement. Un infime mouvement de ses lèvres, avant qu’elle ne se mette à cracher du sang. Son sourire resta figé sur son visage tandis qu’elle s’effondrait.
Piron, un poignard à la main, la regardait avec pitié.
-Espèce de salaud ! hurla Jo en essayant de se jeter sur lui.
Mais Epauline le retint.
-Arrête. Il n’hésitera pas à te tuer, toi aussi.
Mais elle n’avait pas pu empêcher une larme couler sur sa joue.
Evon ricana.
Les soldats n’étaient pas encore arrivés, mais on entendait déjà leurs pas précipités dans les couloirs, se dépêchant pour arriver à la rescousse d’Epauline et de ses compagnons.
-Vous êtes pitoyables. Vous n’avez rien compris.
-Je crois qu’il n’y a justement rien à comprendre, cracha Epauline. Vous êtes fou. Fou à lier.
Il rit à nouveau, et Avonie avec lui.
Jo la regarda avec une haine pure dans ses yeux. Les gardes arrivèrent au seuil de la porte et pointèrent leurs armes à impulsions électriques vers Evon. Celui-ci, d’un air presque amusé, se dirigea vers un mur, le toucha du bout des doigts, et un store se releva pour laisser place à une fenêtre grande ouverte sur le vide, des dizaines de mètres plus bas. Evon n’avait cessé de les regarder.
-Pitoyables… Vous êtes pitoyables…
Et avant qu’ils n’aient pu esquisser un geste, il s’adossa à la fenêtre, et, après un dernier regard à la matrice, il sauta, son ricanement résonnant toujours à leurs oreilles.
On n’entendit pas le son sourd qui accompagnait généralement une chute, car Avonie avait poussé un hurlement à faire trembler les murs.
-Papa !
Lorsque des gardes s’approchèrent pour l’emmener, elle se débattit.
Piron et Triziana n’avaient pas esquissés un geste.
-A moi ! Omégon ! Au secours !
Celui-ci s’approcha, venu de l’autre pièce à côté où ils s’étaient tous rencontré pour la première fois, et, dans un geste stupide et désespéré, il essaya de la dégager des mains du garde.
Il reçut une dizaine de coup de pistolets paralysants, avant de s’effondrer au sol, évanoui.
Avonie, Piron et Triziana se firent menotter et sortir de la pièce, la tête basse.
Epauline et Jo s’approchèrent de l’autre pièce, où ils virent Marica, pelotonnée dans un coin. Mais ce qui attira le plus leur attention, ce fut Eden, à côté d’elle, qui essayait de la convaincre de ne pas écouter les nouveaux venus.
Jo s’avança d’un pas, et Epauline le laissa faire.
C’était à lui de parler.
-Arrête, Eden, c’est fini. Vous avez tout perdu. Mon père est mort. Mieux vaut tout arrêter, tout de suite.
Celle-ci se leva, le toisa du regard, avant de jouer les yeux doux.
-Jo… Tu n’y penses pas sérieusement… Tu ne vas pas m’arrêter… Moi… Eden… Celle qui t’a aimée… Qui t’aime toujours…
Jo pouffa.
-Plus personne ne croit en ton petit jeu.
-Il faut me croire… Il m’a forcée… Ton père… Quel soulagement, oui, qu’il soit mort… Si tu savais quelle pression il m’imposait chaque jour !
Elle commençait à haleter.
Jo lui jeta un regard dédaigneux et fit un signe à un garde derrière lui.
Eden se fit menotter comme les autres, adressa une moue haineuse à Epauline, puis sortit.
Marica resta seule, recroquevillée dans un coin, jusqu’à ce que Constantin bouscule tout le monde, avant de stopper devant elle, puis se jette dans ses bras tremblants.
Epauline et Jo éclatèrent de rire.
Elle comprendrait bientôt.
Et tout était fini.